J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 19 décembre 2007

Blanc encore


une page de
blanc
et les mots
sang

dans la marge
presque plus rien

border la tristesse
qui envahit
quand la nuit

et puis
la lune ronde
et fixer

on pourrait
à nouveau
un peu plus loin

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je m'en vais border la tristesse...
avant... juste jeter un coup d'oeil,voir si tu étais passée, hé oui surprise du mercredi
Bonne nuit

Anonyme a dit…

Quel romantisme !
Tu as poussé l'abstraction lyrique très loin aussi tu t'exposes aux interprétations personnelles de tes lecteurs. Je sais que ce n'est pas l'objectif de ton blog mais je me suis permis de fournir ma pensée narrative, en espérant ne pas commettre d'impair.

une page de
sang
blanc

et puis
dans la marge
presque plus rien

et fixer
la lune ronde
qui envahit
à nouveau

quand la nuit
un peu plus loin

on pourrait
border la tristesse
et les mots

Tisseuse a dit…

je borde, je fixe.....j'essaie d'aller plus loin.....
dans la marge peut-être....

Laura- Solange a dit…

A chacun de faire son miel des mots que je laisse. C'est bien qu'une répercution ait lieu, cela me touche.
Merci à vous.
Anne-Marie, j'ai "fort" pensé à toi aujourd'hui.