J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 2 avril 2008

Causse




Mais on n'en revient pas
de ces lointains qui tremblent
des ocres et des blancs
du Causse et du silence
que révèle l'oiseau

rien qu'espace de cendres
étendue minérale
qu'un maillage de mots
nommera mer de pierres
ou écume calcaire

ainsi en suspension
entre le grain du vent
les haillons de la terre
l'immensité d'un ciel
et l'haleine de la pierre

mais jamais aussi près
de l'éclat d'horizon

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Non on n'en revient pas!