J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 2 septembre 2008

bruyères



c'est un ciel de septembre
quand les lumières s'étirent
et les ombres palpitent
en un manteau de lierre

je me rappelle là-bas
les chemins et les pierres
le jardin la maison
la cuisine et ma mère

soudain le scalpel plonge
et déflore l'image
les blancs cheveux du temps
rougissent sous la plaie

les tombes sont creusées
où reposent les pages
des souvenirs froissés
dans les fleurs de bruyères

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je vois, j'iamgine, je ressens, je comprends ... que ces mots sont durs mais Dieu que ce poème est beau
François (l'arpenteur ...)