J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 11 novembre 2008

écart



je gratte des mots
de terre aride

c'est résonance
martèlement

l'ouvert enserre
et révèle le désarroi

il faut l'écart

entre
ce qui serpente
et se dénoue
se dérobe et se perd
être l'ajouré

2 commentaires:

Anonyme a dit…

pourtant il me semble que l'ouvert permet de voir plus loin de se sentir plus libre! ce paysage me fait penser à l'Aubrac où nous aimons randonner et je m'y sens si bien! il me semble que je respire mieux et que je fais partie du paysage , de la terre, du ciel et des pierres.

Laura- Solange a dit…

Ce n'est pas loin de l'Aubrac; la photo a été prise sur le sommet du mont Lozère. C'est le lieu où je dois aller pour reprendre des forces et où , comme toi , je retrouve le souffle. Ravie de ton passage.