Le soleil s'efforce de déchirer la touffeur grise des nuages qui offrent une douce résistance, laissant malgré tout, un halo de lumière incisive rayer ma pupille. Un freux se pose à la cime d'un grand sapin - épicéa certainement - et reste ainsi que je le fais, à regarder autour de lui. Notre point de vue est différent, mais tous deux nous errons dans l'immobilité de ce samedi matin d'août, à la lisière des choses, ne contemplant que la dernière image que le jardin donne à voir. On ne sait rien de l'invisible.
le chant de l'oiseau
perdu à l'aube
entre le buis et la terre
2 commentaires:
"On ne sait rien de l'invisible"...
Et ce qu'on ne sait pas, on le ressent, comme un équilibre à vivre pleinement : le dicible mêlé à l'indicible... Une magie pour unir l'âme et les yeux. C'est souvent dans cet état qu'on se retrouve soi-même le plus pleinement...
On le ressent, on l'attend, on l'espère...
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