au plein coeur du regard
un grand drap de soleil
brodé de ciel
étalé là
image fossilisée
de bouquets de bleuets
dans le tissu des blés
mais on connait l'histoire
cela ne change pas
derrière les paupières
les souvenirs martèlent
donnant déjà le pain
au plus loin de la houle
bien plus loin que l'été
l'âcre goût de la fin
4 commentaires:
Oui mais c'est pour mieux renaître, tu sais bien... Quelle bonne brioche tu feras toi, par exemple !
"derrière les paupières
les souvenirs martèlent" ...
Si vous saviez à quel point!
Merci pour ces vers...
Maia
C'est toujours avec un tel plaisir que je te vois revenir sur le blog, un peu comme si tu n'avais pas le droit de partir, toi.
J'ai, depuis tout temps, ressenti juillet comme le coeur de l'été, le coeur de la vie (c'est mon "mois", celui où je mis pied à terre)une espèce de crescendo après quoi ça ne peut que décliner
On me demande d'écrire "savatrop" comme vérification de mots !!!
@Marie, Pierre: je me sens plutôt semoule...
@Maïa et Ange: merci
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