Faute d'un mot
Souvenir même imaginaire, y pénétrer pour toujours faute d’un mot comme je l’aime, un mot creusé en son centre. Le dire, le faire résonner sans fin. Assourdis, l’avenir et l’instant les contamine. Ce mot qui n’existe pas, pourtant là au tournant, vous défie.
Souffles lents
Avoir l’air d’avancer. Le soleil épuisé d’ardeurs. J’aimerais voyager. Pour communiquer ses impressions, pour découvrir encore plus loin si sauvage et si beau, pleins de souvenirs. De souffles lents. Voir les lieux depuis notre enfance. Si doux les traces dont nous savons l'histoire.
Le seul chemin
Au retour du refrain, la langue m’impliquait. Ce qui revient à dire, j’avais le sentiment que l’écriture était le seul chemin, j’étais très attiré par le mot cruel, le prendre au sérieux. Puissance d’ennui, un rôle défaillant. Sans passer par elle allez comprendre...
Au bout du tunnel
Pierre Ménard "En avant marge" (éditions Publie.net )
1 commentaire:
Merci pour ce texte ...
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