Classique voyage à Brive, sous un ciel de nord-ouest où les nuages sont imbriqués en écailles de poisson, sur l'azur pâli.
Une aube bigarrée se dessine, chargée de vapeurs grises entre lesquelles percent des lambeaux de ciel bleu, un rai de soleil.
Ciel buvardé, temps du nord.
Le ciel est d'un bleu infini, sur les champs, et de beaux petits nuages d'été y semblent peints. Mais j'ai passé l'âge où pareil spectacle suffisait à ma joie.
Le soleil se lève à l'instant où je débouche sur le plateau et son vaste disque pourpre est exactement coupé en deux par l'immeuble qui se trouve dans l'axe de la route.
Le ciel est matelassé de tendres nuées mauves, qui crèvent en pluie sur l'Indre. Aux Bordes à midi passé. Il pleut à verse. Les nuages courent sur les hauteurs comme des fumées.
Le ciel est strié de goélands. La mer a viré au gris.
2 commentaires:
beau texte d'un baby-boomer comme moi...
partagé entre la mémoire et l'identique
et le devenir amnésique...!
bises
Comme on voit bien que écrire est une transfusion du regard !
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