J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 28 novembre 2012

Trityque 10

On croit voir une image, un visage, mais c'est juste un cri rauque creusé dans les lambeaux des jours. 

Le temps a défait la patience de l'arbre. Sans nom il n'est plus que tronc comme un corps de papier.

L'écorce garde trace du frottement des doigts quand on cherche des mots que l'on ne trouve pas. Elle découvre l'incertain frémissement de l'arbre où se couche la peau.



4 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

Des cris sur de nombreux blogs ce matin
Je garde le "papier" et "la peau"

Lìn a dit…

mal dans sa peau, l'arbre...

jieffebi a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
jieffebi a dit…

l'incertain se craquelle,

et la force de la vie implose,
lentement,
avec la certitude du hasard
qui la rend certaine.