J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 6 mars 2014

Ravins


Il y a un profond déjà jadis dans l'écriture. Un quelque chose de remémoré sensible qui tient tellement au silence qu'il est quasiment indescriptible et dépasse tout en intensité et en mystère. C'est une chose en abîme, une éternelle répétition. C'est la déperdition constante du réel comme si parfois toute l'expression baissait d'un cran et perdait jusqu'à la consistance de sa tonalité pour s'abimer dans l'insignifiance et l'indifférence.

Patrick Laupin "Ravins" ( éditions la rumeur libre 2013)

Aucun commentaire: