J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 26 avril 2016

face



rien ne déchire autant que le manque 
ce vide en soi 
qui creuse d'une noirceur fébrile
qui lacère à force de silence 
qui dresse des enclaves d'ombres 
les doigts griffus  farfouillent 
en dérives de rêveries  
immobile
face

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouassshh!!! conjugaison de mots et déchirures qui bouleversent et sidèrent ! (commentaire un peu grandiloquent je le concède, quoique ?!...) jfb

Anonyme a dit…

Oui tres émouvant ça me touche beaucoup merci pour tes mots Denise