braises
de l'océan parfois magiques, malgré la grisaille persistante du
jour, où s'ébauchent les dessins que l'on veut bien prendre la
peine de regarder. à vague levée puis couchée, les arabesques
suspendent l’instant, dialoguent avec le sable, jouent avec
l’inclinaison, captivent la lumière rasante jusqu’à former ces
dessins éphémères que traque le regard effervescent prêt à se
perdre. les yeux d’os s’égarent, cherchent, ratissent l’espace
provisoire, s’accrochent à cette carte intime qui se déploie à
nos pieds, comme on lit un poème dans un livre que nos doigts ont
ouvert au hasard et qui se balbutie sur nos lèvres reconnaissantes.
2 commentaires:
les langues océaniques s'ouvrent
sur des récits de haute mer...
Il faut être Laura pour voir et écrire de telles merveilles. A quand une publication ??? Apparemment, je ne suis pas la seule à la réclamer
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