aux
froissements de l'espace répondent des pensées secrètes où se
glissent des carcasses de sons. un silence violacé s’entrelace et
baigne de saisissement la carte qui se déplie, se déploie aux
abords des paupières. il faut beaucoup de temps pour oser
chanter ce qui s’égare ou disparait , laisser le tracé des mots
s’emparer de ce vaisseau, voguer au travers de ces nappes de
mémoire, et s’abandonner à cette lumière qui tressaille . peu à
peu des images se soudent, unissent leurs destins laissant quelques
gouttes de souvenirs perler au bout des doigts. et comme elle était
venue, l’apparition s’éteint.
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