J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 4 avril 2018

Hodie, face à face




le regard se fixe et ne peut se détacher de ce qui parle,  interroge ou dissèque l'obstination du jour.  excavé de son antre le visage se fait chair, figé dans cette apparition d'écorce au cœur d’un silence d’un autre temps. peu de mots s’articulent face à ces peintures d’où une vitalité d’arbres se détache par-delà les brumes d’un monde flou et improbable. peu de certitudes mais des abandons à ces lumières qui jaillissent , à ces images qui s’assemblent en vagues chancelantes vers une vie battante en éclats balbutiants. se sentir terre, arbre, sève, vaisseau de mémoire aux blessures obstinées.

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