le
regard se fixe et ne peut se détacher de ce qui parle,
interroge ou dissèque l'obstination du jour. excavé de son
antre le visage se fait chair, figé dans cette apparition d'écorce au cœur d’un silence d’un autre temps. peu de mots s’articulent
face à ces peintures d’où une vitalité d’arbres se détache
par-delà les brumes d’un monde flou et improbable. peu de
certitudes mais des abandons à ces lumières qui jaillissent , à
ces images qui s’assemblent en vagues chancelantes vers une vie
battante en éclats balbutiants. se
sentir terre, arbre, sève, vaisseau de mémoire aux blessures
obstinées.
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