C’est parce qu’il se consume, se
tord, semble s’apaiser, renaît, éclaire, réchauffe et va jusqu’à
la cendre qu’il est fascinant. Enlever les lunettes et laisser le
regard de myope s’abreuver à la rêverie du feu dans la cheminée,
devenir rêveur de flammes et se laisser virevolter avec les
étincelles qui s’étalent, se disloquent, s’étirent dans un
sourire, détachent du présent et créent leur propre monde, le
diffractent et verticalisent le regard qui suit leur ascension. D’un
regard flou, il y a là comme un seuil pour un ailleurs que l’on
n’ose pas, un début de songe où rien n’est empêché.
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